En l'espace d'un an, le monde a changé pour toujours.
La pandémie de COVID met à rude épreuve des secteurs tels que les soins de santé, les études épidémiologiques, l'économie et les fabricants dans le monde entier.
Les chercheurs ne sont pas épargnés. En fait, le domaine de la recherche traverse une phase difficile à bien des égards. Nous sommes convaincus que nos lecteurs se reconnaîtront dans nos propos.
Face à l'afflux incessant de cas, les domaines de recherche en sciences de la vie se resserrent pour comprendre le COVID et trouver des solutions à la pandémie.
Dans un premier temps, les instituts de recherche ont essayé de compenser le rythme de travail en réduisant le nombre de membres du personnel dans les laboratoires. Cependant, dans les conditions actuelles, le travail à domicile est devenu une nécessité pour la plupart des instituts de recherche et a un impact négatif sur le rendement du travail et les programmes de recherche.
Incertitudes sur le lieu de travail
À l'échelle mondiale, plusieurs pays ont pris des mesures importantes pour lutter contre la propagation du COVID dans leurs régions respectives. Ces mesures rigoureuses ont impliqué le confinement forcé, la fermeture d'établissements universitaires, la fermeture partielle d'instituts de recherche, et bien d'autres choses encore.
Ces conditions créent des incertitudes quant à la disponibilité des lieux de travail. La plupart des expériences en sciences de la vie ne sont pas possibles sans expériences en laboratoire humide. La pandémie de grippe aviaire a rendu difficile l'accès aux instruments et l'embarquement de la main-d'œuvre en raison de la fermeture des laboratoires pendant plusieurs mois.
Des instituts de recherche ne participant pas aux travaux de COVID sont restés inoccupés pendant des mois, ne produisant aucune donnée. Les chercheurs principaux, les scientifiques, les directeurs et les institutions sont dans l'incapacité de remettre leurs chercheurs au travail et de relancer leurs travaux pour plusieurs autres raisons. Les visites sur le terrain deviennent impossibles en raison des restrictions de voyage et les expériences de mise à l'échelle souffrent largement dans chaque secteur.
Impact sur les laboratoires expérimentaux
"Huit chercheurs postdoctoraux sur dix déclarent que la pandémie mondiale de coronavirus a entravé leur capacité à mener des expériences ou à collecter des données", selon la revue Nature. enquête mondiale sur les chercheurs postdoctoraux.
De nombreux chercheurs ont dû reporter leurs expériences en raison de la pandémie de COVID, et pas seulement plusieurs expériences en cours et modèles induits qui sont devenus inutiles en raison de la crise créée par la pandémie de COVID.
Il n'est pas facile de surmonter le traumatisme d'un chercheur qui perd son ensemble de données et ne peut pas le récupérer de sitôt cette année. Presque toutes les institutions ont réduit de moitié leur taux d'occupation, ce qui a entraîné des difficultés pour les chercheurs internationaux.
Le fait de ne pas retrouver le niveau de travail habituel retarde l'octroi de diplômes aux étudiants en doctorat. L'impact global se traduit par moins d'expériences, moins de résultats et une pression énorme sur la communauté des chercheurs.
Réduction du budget
La pandémie de COVID a plongé le monde dans une crise économique grave et inattendue.
Pour tous les gouvernements, il est devenu obligatoire d'investir le plus possible dans les soins de santé et de s'occuper de la pandémie de COVID en ce moment. "En raison des effets du COVID-19, Cancer Research UK a dû réduire son financement de la recherche de 45 millions de livres sterling. Cancer Research UK.
"De nombreuses activités de recherche traditionnelles ont été largement suspendues au printemps et en été, à l'exception de la recherche liée au COVID-19 et d'autres recherches essentielles" pour l'enseignement supérieur américain, selon un rapport de la Commission européenne. rapport de Radecki et Schonfled. Les fonds ont été réorientés vers la recherche sur le COVID. Les organisations caritatives, les agences de financement et les institutions gouvernementales sont obligées de concentrer leur argent sur le COVID afin d'aider la maladie le plus rapidement possible.
D'une part, cela est nécessaire, mais d'autre part, cela indique que des recherches essentielles comme les études sur le cancer et les expériences sur l'environnement sont confrontées à une baisse de financement. Les coupes budgétaires ont un impact direct sur les manches des chercheurs dans les domaines non liés à COVID, ce qui se traduit par une diminution des salaires et de l'implication sur le lieu de travail.
Un nombre important de chercheurs sont confrontés à un dilemme entre la poursuite des travaux souhaités et le passage permanent à la recherche liée à COVID.
Questions et publications relatives à la vulgarisation
Face à l'avenir incertain d'autres recherches basées sur les sciences de la vie, les institutions de recherche prennent des décisions difficiles en interrompant leur financement pour compenser les coupes budgétaires des gouvernements.
Les spécialistes postdocs sont confrontés à des problèmes d'expansion, tandis que les doctorants qui viennent d'être conçus sont confrontés à des problèmes de choix de sujet. La plupart des maisons d'édition ont déplacé leur radar vers COVID et mis la littérature en libre accès.
D'autre part, cette noble démarche conduit à accorder moins d'importance à d'autres domaines. Alors que des travaux de recherche dans d'autres domaines (autres que COVID) ont été menés pendant un certain temps et nécessitent une attention particulière. Soudain, les publications liées à COVID font l'objet d'un battage médiatique et on leur accorde de l'importance pour accélérer les délais de publication.
Impact sur la santé mentale et les relations
Si l'on ajoute à cela tout le stress, la santé mentale générale des chercheurs en prend un coup. Ils tentent de gérer les réunions en ligne, mais rien n'est comparable au fait de travailler avec son partenaire dans un centre de recherche.
Presque tout le monde est confronté à des relations tendues avec ses partenaires et ses mentors. La crise financière, le travail à domicile, les restrictions de déplacement, la volatilité des réglementations et la pression au travail sont autant de facteurs qui rendent les relations tendues, et pas seulement la pandémie de COVID.
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